Sarah Herzali, joueuse de poker sponsorisée par PMU

Si les noms Daniel Negreanu, Phil Ivey, Erik Seidel ou encore Vanessa Selbst vous disent probablement quelque chose si vous suivez, même de loin, l’actualité du poker, celui de Sarah Herzali vous est en revanche sans doute inconnu.

Sarah Herzali, joueuse de poker sponsorisée par PMU.

Il faut dire que cette jeune Marseillaise de 28 ans est encore une petite « nouvelle » sur le circuit du poker professionnel.

En effet, même si Sarah Herzali pratique ce jeu de cartes depuis 2007, c’est seulement grâce au sponsoring du PMU mis en place cette année que la jeune joueuse a pris une véritable dimension internationale comme le prouve sa présence au World Series of Poker qui est organisé du 31 mai au 18 juillet à Las Vegas.

Des études en assurances… au poker professionnel

Pourtant, rien ne prédestinait Sarah Herzali à vivre du poker. En effet, c’est seulement à l’âge de 20 ans que cette jeune femme originaire de Marseille a découvert le poker par l’intermédiaire de son petit copain de l’époque.

Rapidement, elle a développé une véritable passion pour ce jeu de cartes au point de passer tout son temps libre à pratiquer.

A cette période de sa vie, Sarah Herzali est étudiante et suit un BTS Assurances en alternance. Toute la semaine, elle apprend donc son futur métier au sein d’une compagnie d’assurances et à l’école et le week-end, elle joue au poker.

Rapidement, elle comprend que le poker peut lui rapporter davantage en deux jours qu’un mois à exercer une activité professionnelle plus « normale ». Sarah Herzali décide donc de se consacrer au poker et arrête ses études.

A ses débuts, alors que les jeunes femmes sont peu nombreuses autour des tables de jeux, elle admet avoir joué quelque peu de son côté novice pour que les hommes ne se méfient pas de la redoutable joueuse qu’elle était déjà.

Mais rapidement, elle accumule les gains et devient connue dans le Sud de la France.

Autant dire donc que Sarah Herzali impose le respect et qu’ils sont de moins en moins nombreux ceux qui tentent de vouloir lui faire comprendre que les hommes sont meilleurs que les femmes au poker.

Vidéo: Interview de Sarah Herzali

Sarah Herzali, une joueuse de poker à l’emploi du temps bien rempli

Désormais joueuse professionnelle sponsorisée par PMU Poker, Sarah Herzali admet sans concession qu’il s’agit d’une vie bien particulière puisqu’elle travaille essentiellement la nuit.

Eh oui, 3 ou 4 fois par semaine, elle joue du début de soirée jusqu’à 4 heures du matin dans les casinos ou elle anime la room PMU Poker sur Internet.

Mais là où le poker est le plus présent dans la vie de Sarah Herzali, c’est assurément lorsqu’elle est en déplacement.

En effet, dès lors qu’elle s’envole pour un tournoi, le poker est son unique priorité et la Marseillaise met tout en œuvre pour ne pas avoir de regrets… même si les parties peuvent durer parfois plus de 24 heures.

Aussi, la joueuse de poker doit être préparée à cette éventualité. Or, pour travailler la concentration, rien de mieux que de se sentir à l’aise physiquement.

Le sport est primordial dans sa préparation tout comme le respect de quelques règles essentielles en matière d’alimentation. Faire attention certes mais toujours se faire plaisir, voilà le mot d’ordre.

Une nouvelle dimension et beaucoup de liberté

Grâce au sponsoring du PMU, Sarah Herzali peut, cette année, participer à un nombre plus important de tournois que lors des années précédentes où elle devait systématiquement payer les droits d’entrée de sa poche.

Un véritable bonheur pour cette passionnée de poker qui est actuellement à Las Vegas pour prendre part aux célèbres World Series of Poker (WSOP).

Sarah Herzali considère d’ailleurs qu’elle est une chanceuse dans la vie puisqu’elle peut aujourd’hui vivre du poker, une activité qui n’a toutefois pas que des avantages…

En effet, le salaire fixe n’existe pas pour les joueurs de poker professionnels si bien que la jeune femme peut très bien gagner 20 000 € un mois puis nettement moins le mois suivant.

Difficile alors de louer, acheter un bien immobilier et même de contracter un crédit avec des revenus aussi variables…

Bref, devenir joueur de poker professionnel, c’est oublié le fameux CDI. Pour autant, Sarah Herzali ne regrette pas ses choix car, même si elle n’est pas certaine d’exercer cette profession durant toute sa vie, la liberté qu’elle lui offre aujourd’hui répond totalement à ses attentes de femme.

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