David Sirlin réinvente les jeux d’échecs et le poker

Nombreux sont les individus qui consacrent leur vie à une œuvre. Le Californien David Sirlin a décidé pour sa part de la consacrer à la réinvention de divers jeux de stratégie.

David Sirlin réinvente le jeu d'échecs et le poker.

Si l’homme est très connu dans l’univers vidéoludique pour avoir totalement repensé le célèbre Street Fighter, ce génie de la stratégie s’est aussi illustré par la suite qu’il a voulu donner aux jeux d’échecs. Très récemment, il a même présenté une nouvelle variante du poker.

Qui est David Sirlin, ce génie en stratégies ?

Game designer de formation, David Sirlin est plus connu depuis une dizaine d’années pour ses capacités à réinventer bon nombre de jeux de stratégies grand public.

En effet, ancien étudiant du célèbre MIT, le Californien de 37 ans s’intéresse de très près aux jeux d’opposition. En grand amateur de ce type de jeux, il juge que rien n’est meilleur que des jeux asymétriques et s’est donc fixé l’objectif de repenser des jeux mythiques pour essayer de les améliorer encore.

Au rang de ses « victimes », on trouve le jeu d’échecs. Et oui, il y a quelques jours seulement, David Sirlin a dévoilé « Les Echecs 2 : La Suite », un jeu disponible sur la Ouya.

Et, comme le souligne le titre de son jeu, il ne s’agit pas là d’une énième variante du jeu d’échecs, mais bel et bien d’une suite aux échecs.

Quelles règles David Sirlin a ajouté au jeu d’échecs ?

Jugeant que les parties d’échecs se terminaient trop souvent sur un match nul, mais aussi que le jeu en lui-même nécessitait bien trop de connaissances pour pouvoir jouer au haut niveau, il s’est tout simplement permis de retoucher les règles historiques des échecs ou plutôt, d’y ajouter quelques règles.

Règle n°1 : Est déclaré gagnant le joueur qui parvient à faire franchir à son roi la ligne médiane de l’échiquier.

Règle n°2 : Pour toute prise de pièce, un système de paris peut être organisé et celui-ci donne la possibilité au joueur attaqué de faire perdre une pièce à son adversaire.

Règle n°3 : En début de partie, chaque joueur choisit, parmi une liste de six possibilités prédéfinies, avec quel type d’armée il va jouer.

L’armée classique correspond au jeu traditionnel d’échecs pour le rôle des différentes pièces et leur déplacement. Les cinq autres armées proposent des caractéristiques différentes (l’armée 2 permet par exemple de transformer la reine en un second roi).

Avec ces trois nouvelles règles, le jeu devient asymétrique et donc moins prévisible, ce qui devrait inciter davantage de joueurs à découvrir les échecs.

Pas sûr néanmoins que les 170 000 licenciés de la Fédération Internationale d’Echecs soient ravis de l’arrivée de « Les Echecs 2 : La Suite » puisque ils pourraient bien estimer que David Sirlin vient là embrouiller les joueurs plus qu’autre chose !

Et ce n’est pas fini… comme le stipule le slogan actuel de SFR !

Dans la même lignée, Sirlin va prochainement sortir un jeu de paris très largement inspiré par le poker et qui s’appellera Pandante.

Financé par les internautes via une campagne Kickstarter qui a tout de même permis de lever près de 60 000 dollars, ce jeu s’appuie sur le concept du Texas Hold’em Poker (obtenir la meilleure combinaison de cartes avec 5 cartes visibles sur la table et 2 en main).

Mais, une différence fondamentale existe avec la présence de cartes « panda » qui viennent totalement changer la donne puisque ces dernières offrent des compétences particulières aux autres cartes de votre jeu.

Le jeu repose également sur le bluff puisque « c’est mentir » qui vous permettra d’obtenir les fameuses cartes « panda ».

Là encore, pas sûr que les aficionados du poker soient convaincus par Pandante, mais le jeu imaginé par David Sirlin aura au moins le mérite d’exister pour les autres, et pour ceux qui veulent rendre encore plus imprévisibles leurs parties.

Véritable théoricien de la stratégie, David Sirlin est donc devenu un véritable gourou des stratégies de jeu. Reste maintenant à savoir quel sera le prochain jeu, après les échecs et le poker, qu’il va tenter de réinventer…

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