Candy Crush, « le » jeu qui cartonne sur Facebook

Candy Crush saga, ou le jeu qui cartonne sur facebook, n’a pas volé sa place, ni ses recettes. King.com, propriété de Midasplayer International Holding, père et mère du jeu le plus addictif du moment, se félicite tant de la réussite de ce qu’il a enfanté, que la société envisage même d’affronter les affres de la bourse.

Candy Crush, "le" jeu qui cartonne sur Facebook !

Candy Crush rapporte presque 500.000 €uro par jour !

Mais Candy Crush Saga, ce n’est pas le marché économique, ni des exploitations tentaculaires. Candy Crush c’est avant tout plus de 92 millions de joueurs actifs au quotidien (chiffres recensés lors d’un pointage en juin 2013), c’est 30 milliards de parties par mois, et c’est surtout 633 000 dollars par jour, soit 480 000 euros au quotidien ! (d’après Flurry, une entreprise qui mesure l’audience sur les mobiles).

Comment expliquer de telles recettes ? Sept millions de joueurs dépensent 3$ dans le jeu de façon journalière, faisant de la licence l’une des plus grosses vendeuse d’achats intégrés dans le monde.

Néanmoins un tel engouement n’est pas sans créer certaines incertitudes. Jusqu’où ira la frénésie Candy Crush ? Ayant atteint en un temps record (une année et demie) son stade critique de consommation, il semble maintenant inévitable.

Entrée en bourse de la société de production de Candy Crush ?

La société mère est donc prudente quant à son introduction en bourse qui cependant pourrait faire mouche puisqu’elle prend soin de ne pas baser son lancement sur un seul lièvre.

En effet, après avoir crée les toutes nouvelles licences PetRescue Saga et Farm Heroes Saga, c’est la star Candy Crush Saga qui s’apprête à recevoir une mise à jour importante introduisant toujours plus de niveaux qui, à défaut d’être innovants, parviennent à maintenir le chiffre des joueurs au beau fixe.

Il s’agit ici nettement de parvenir à créer un suspens assez important pour que les investisseurs aient foi en la licence qui ne semble jamais aussi forte que dans l’attente désireuse d’un nouveau titre, idéalisée et faisant saliver ses quelques 100 millions de joueurs.

La rumeur sert le confiseur web devenu géant du divertissement, à tel point que les capitaux se bousculent à la veille de la création de la valeur titre.

Cependant, si le jeu a su séduire tout d’abord sur Facebook, puis sur des supports mobiles, il est toujours fortement rattaché au réseau social et par conséquent, aux turpitudes qui l’entourent.

Mais une étude démontre que Facebook perdrait avant 2017… 80% des inscrits

Quelles seraient les conséquences sur le jeu si l’association entre les deux colosses les faisaient chuter dans le même élan ?

En milieu de cette semaine est sortie une étude menée par deux étudiants de l’éminente université de Princeton qui tendait à démontrer que Facebook pourrait perdre jusqu’à 80% de ses inscrits d’ici à 2017.

Déductions hâtives ? Prestige oblige, les étudiants se sont basés sur le modèle épidémiologique de la société Myspace et sur sa chute dans les années 2000, alliée à la masse et aux spécificités  » facebookiennes « .

La nouvelle ne fait évidemment pas bouger Candy Crush Saga qui consolide toujours plus ses positions sur les supports annexes comme les tablettes ou les smartphones, devenant en octobre dernier la 5ème application la plus téléchargée sur l’Appstore et la 3ème sur GooglePlay.

Nul doute donc, sur la pérennité immédiate du titre. Il sait se montrer attractif pour ceux qui ne l’ont pas encore essayé, et parvient à garder dans son domaine ceux qui consomment le jeu quotidiennement avec un appétit bien souvent relevant de l’accoutumance, voire de l’addiction…

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