Poker en ligne en Europe, l’année du partage des liquidités ?

Depuis de longues années maintenant, les jeux d’argent en ligne, et tout particulièrement le poker en ligne en Europe, sont au cœur d’importants débats qui visent à savoir comment réguler le secteur afin que les joueurs ne soient plus cloisonnés à jouer uniquement dans leur pays.

Poker en ligne en Europe, 2017, l'année du partage des liquidités ?

Ainsi, aux quatre coins du continent européen, des modèles de régulation différents ont été retenus par les législateurs. En Suède par exemple, l’Etat hésite à casser le monopole et à ouvrir le marché.

En Ukraine, un pays non européen comme vous le savez mais un modèle aux contours très flous a été retenu quand même. Celui-ci a été choisi parce qu’il semblait être celui qui optimisait les recettes d’argent dans les caisses de l’Etat.

Dans bien d’autres pays d’Europe de l’Est, des modèles parfois surprenants ont su s’imposer. Cependant, il existe assurément autant de modèles de régulations du poker que de nations.

Un temps d’avance permettant d’approfondir la situation du poker en ligne en Europe ?

En Europe de l’Ouest, la majorité des Etats a régulé son secteur des jeux d’argent en ligne et le modèle retenu a été proche d’un pays à l’autre puisque chacun a voulu fort logiquement offrir de la liberté à ses opérateurs nationaux tout en les protégeant le plus possible de la concurrence étrangère.

Aussi, les débats quant à la régulation du secteur ne sont plus à l’ordre du jour et c’est désormais à l’avenir du poker en ligne en Europe que doivent s’intéresser les principaux pays d’Europe occidentale.

En octobre 2016, l’ARJEL, l’autorité en charge de la régulation des jeux en ligne en France, avait d’ailleurs évoqué un délai de six mois pour avancer avec ses alter-ego européens sur la question du partage des liquidités pour le poker en ligne en Europe.

Ce délai semble proche de son terme, mais force est de constater que les lignes ont bougé et que l’espoir de voir les joueurs européens s’asseoir prochainement autour d’une même table de poker renaît.

La voie à un décloisonnement du poker encadré ouverte en France

Alors que beaucoup de joueurs espèrent voir le poker en ligne en Europe se concrétiser rapidement, tous ont apprécié le changement de cap amorcé par le gouvernement français à l’automne 2016.

En effet, jusque-là défavorable au partage des liquidités du poker en ligne en Europe, il avait entendu l’avis de l’ARJEL mais aussi, des différents acteurs du marché pour infléchir sa position et donner une chance au développement d’un véritable marché du poker en ligne en Europe.

Ainsi, dans les actes, il avait adopté une disposition ouvrant la voie à un décloisonnement encadré et progressif de l’activité.

Ce premier pas de la France devait d’ailleurs inciter d’autres nations à se positionner plus clairement pour la création d’un vaste marché du poker en ligne en Europe. Reste à régler néanmoins le flou du Fisc niveau impôts envers les joueurs de poker français.

L’Espagne ou quand les écueils législatifs font obstacle au poker en ligne en Europe

Si les avancées en France ont convaincu quant à la voie à suivre, pour nos voisins espagnols, force est de noter que pas grand-chose ne bouge de l’autre côté des Pyrénées pour favoriser l’émergence d’un marché du poker en ligne en Europe.

Il faut dire que des évolutions législatives sont indispensables pour que le partage des liquidités puisse se mettre en place de manière légale.

Or, faute de gouvernement pendant de longs mois, l’Espagne a pris un retard considérable quant au partage des liquidités et il n’est pas certain que créer un marché du poker en ligne en Europe soit la première des priorités du gouvernement espagnol.

Le Portugal désormais prêt à accompagner la France pour le poker en ligne

Pendant que l’Espagne joue la montre, le régulateur portugais semble lui prêt pour le partage des liquidités du poker en ligne en Europe.

Il a d’ailleurs joué un rôle clé pour que le gouvernement accélère les démarches afin que la Commission Européenne donne son aval à une réforme prévoyant d’autoriser le partage des liquidités du poker.

Il faut dire que le marché domestique portugais du poker semblait trop restreint pour que des opérateurs puissent y évoluer de manière pérenne. Pour l’état lusitanien, la création d’un marché du poker en ligne européen était probablement indispensable.

L’Italie aussi veut œuvrer pour un marché du poker en ligne en Europe

De l’autre côté des Alpes, le dossier du partage des liquidités du poker en ligne en Europe semble très important et Daria Petralia, la big boss de l’ARJEL italien, ne cesse de le marteler.

Selon elle, les choses avancent vite et la prochaine réunion des régulateurs européens, prévue en mai à Bruxelles, devrait permettre quelques avancées qui rendront toute proche la création d’un vaste marché du poker en ligne en Europe.

Selon Daria Petralia (voir photo), l’avenir du poker en ligne, des joueurs mais aussi des opérateurs européens est donc en jeu.

Toutefois, elle se dit très confiante pour trouver une issue favorable aux quelques problèmes auxquels se heurte encore le projet tels que la fiscalité, le poker en ligne n’étant pas soumis à l’impôt de la même façon dans tous les pays désireux de participer au partage de liquidités.

En tous les cas, ce que l’on peut constater pour le marché du poker en ligne en Europe, c’est que les autorités de régulation des jeux d’argent en ligne de chaque pays y travaillent d’arrache-pied. Fin 2017 devrait être l’année du partage des liquidités, encore faut-il qu’au niveau fiscal, les pays s’entendent.

Retour en haut